D'un ennui mortel (professeur Tonk et autre ensuite)

Shirley se promenait sans savoir quoi faire dans Poudlard. C'était pas possible comment elle pouvait s'ennuyer. Elle avait même complètement terminé ses devoirs. Ce qui en disait long sur ses temps libres. En fait, toutes ses pensées allaient vers son père qui n'allait pas très bien. Personne ne savait de quoi il souffrait et les médecins avaient même cherché du côté des empoisonnements. Ils n'avaient pas encore reçu les résultats de ces examens-là.

Si cela s'avérait, elle se demandait bien qui pouvait s'amuser ainsi à empoisonner son père. Qu'elle le sache, il n'avait pas vraiment d'ennemis et la famille prétendument sang-pur de sa mère l'avait reniée et déshéritée quand elle avait commencé à sortir avec son père moldu. Elle ne croyait pas qu'ils feraient tout ça juste pour l'avoir, elle. Elle devait être considérée comme une traître au même titre que sa mère.

Elle espérait juste qu'ils ne savaient pas qu'elle était une fourchelang. Sinon, sang-de-bourbe ou pas, elle était sûre qu'elle les verrait rappliquer en quatrième vitesse. Elle était déjà assez certaine que, vu leur idéologie, ils étaient du côté de Voldemort.

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Tonks marchait dans les couloirs. En fait, elle s'était encore perdue dans Poudlard. Dire que le château était si grand... Puis, elle pensa à Lupin. Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu... Alors qu'elle continuait à penser tout en sifflotant, d'un air joyeux, elle fonça sur une élève par mégarde...

Elle la regarda, et d'après sa robe sur laquelle était brodé un symbole jaune accompagné d'un blaireau, elle en déduisit qu'elle était à poufsouffle.

<< Oh, escuse-moi.>>

Puis elle aperçut que la fille était triste et préoccupée, surtout préoccupée.

<< Qu'y-a-t'il? Et qui es-tu? Pourquoi n'es-tu pas dans la cour avec les autres?>>

Shirley était encore en train de réfléchir à son problème quand quelqu'un lui fonça dedans. Elle pensa à un ou une élève qu'elle aurait pu remettre à sa place mais, quand elle se retourna, elle vit que c'était Tonks, le nouveau professeur de vol depuis que Bibine avait prit quelques vacances. Elle n'allait quand même pas engueuler un professeur et puis, Tonks lui était sympathique.

-Ce n'est rien. Ce n'est pas grave.

La professeur de vol lui posa ensuite quelques questions. Dont une dont elle ne voulait pas vraiment répondre mais, bon. Peut-être que quelqu'un d,autre aurait la solution à son problème. Elle s'était tellement creusé la tête qu'elle n'arrivait plus à penser à rien.

-Je m'appelle Shirley Holmes. Je n'ai pas vraiment envie d'aller dans la cour. Mon père est très malade et il est mon seul soutien. Ma mère est morte quand j'étais plus jeune et je n'ai que lui au monde.

Elle se retourna vers la fenêtre. Elle avait des larmes dans ses yeux mais, elle n'avait pas envie de pleurer devant un professeur. La honte!!!

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Tonks avait envie de la consoler, de la prendre dans ses bras. Mais c'était un geste maladroit donc elle afficha une mine compréhensive. Elle essayait de comprendre ce que la jeune fille ressentait, mais c'était impossible... Jamais ele n'avait vécu une situation pareille...

Puis au bout d'un moment, quand Shirley eu parlé tout son soûl, elle répondit :

<< Ne t'inquiéte pas Shirley, je suis sure que ça va s'arranger... De toute façon avec l'amour que tu lui portes, il réussira à vivre... Tu veux qu'on aille parler dans mon bureau?>>

Shirley haussa les épaules. Qu'elle aille parler à la prof dans son bureau ou non, ça ne guérirait pas son père plus vite. Oui, elle avait envie de parler mais, elle sentait aussi que si elle parlait de ça, elle allait se mettre à pleurer et ça, elle ne le voulait pas. Elle essuya discrètement ses yeux et se retourna vers la prof.

-Sauf votre respect, professeur, le fait d'aller parler dans votre bureau ne guérira pas mon père plus vite. Les médecins moldus ne savent pas ce qu'il a. Mon père paraît en forme mais, il n'arrête pas de s'affaiblir. C'est rendu qu'ils pensent à un empoisonnement mais, qui pourrait vouloir du mal à mon père? C'est le plus gentil des hommes.

Elle ne le disait pas mais, elle ne voulait pas aller vivre avec la famille de sa mère. Elle ne serait pas mieux traité qu'une esclave avec eux. Tout ça, juste parce qu'elle serait une sang-mêlée.

-La famille de ma mère l'a reniée quand elle s'est mise à sortir avec un moldu. La seule fois que je les aie vu, c'était lors de l'enterrement de ma mère. Ils voulaient s'assurer qu'elle était bien morte. Ils n'ont eu aucun regard pour mon père et moi. Aucune considération.

Elle ne savait pas pourquoi elle disait tout ça. Elle avait juste besoin de parler, peu importe à qui.

-Je ne veux pas qu'on me force à aller vivre avec eux au cas où il arriverait malheur à mon père.

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