Histoire (10 lignes mini) :
Lowres… Cette famille a vu le jour il y a de cela des siècles, lorsque Lord Iron lança son bouclier dans une oubliette du château qu’il habitait avec la vigueur d’un enfant lançant par caprice son hochet… Il hurla de tous ses poumons que c’était une honte, voyant sa protection rattrapée d’une main avant qu’elle n’ait eu le temps d’atteindre sa cible. L’homme, affaibli par la faim aussi bien physiquement que mentalement avait gardé des réflexes étonnants. L’ennemi qu’on avait enfermé dans les oubliettes ne semblait pas avoir envie de parler. Ca désespérait le seigneur. Un grognement animal, un cri de rage contre les gardes qui n’y étaient pour rien, puis il tomba à genou, face tournée vers le sol. Un sanglot prit alors le noble qui porta bientôt une main à son cœur. Sa femme et sa fille devaient être mortes en cet instant. Les troupes ennemies avaient assailli le château et étaient parties avant qu’il ne revienne avec des renforts. Quelques prisonniers avaient été envoyés dans les longs conduits noirs et crasseux où le désespoir et la folie régnaient en maître. Il les avait interrogé tous un par un, et aucun, même avec la fatigue et le manque de nourriture n’avait cédé pour répondre à ses questions. Ces hommes étaient trop bien entraînés pour révéler quelques secrets que ce soit.
La force opposante avait quitté les lieux en emportant de la nourriture et des femmes. A croire que les chefs étaient morts sous le coup des soldats… A moins qu’ils n’aient aucun honneur, tout simplement. Cette armée venue d’Ecosse était débordante de vices. Ils avaient pris les servantes, filles de cuisines et même les demoiselles et dames de sang royal pour festoyer dans la forêt… Mais même joyeux de leur victoire, ils ne perdaient rien de leurs capacités. Il était inutile de tenter de les chercher dans leurs forêts à eux. Ces endroits où le froid était aussi mordant que les crocs canins. Ces êtres qui tuaient facilement sur le champ de bataille et qui exécutaient plus qu’ils ne combattaient lorsqu’ils étaient aux armes en forêts, personne ne les rattraperait jamais. Lord Iron hurla sa peine une nouvelle fois, lorsque l’un des gardes qu’il avait réprimandé lança alors d’un ton solennel qu’il devait quitter son poste. Il reçut un accord du roi, suivit d’une malédiction quant au manque de cœur de l’homme en armes.
Celui-ci alla rapidement chez lui, toujours vêtu de son uniforme de garde royal, puis ouvrit la porte avec fracas. Là il prit chacun de ses trois fils et les serra contre lui, puis leur expliqua la situation. Ces fils, les meilleurs chasseurs d’Angleterre, il en était certain, c’était sa fierté de père. Ces jeunes hommes particulièrement adroits à l’arc et pourtant invisibles aux yeux des demoiselles et des chefs de caserne. Des archers, des pisteurs, des loups, comme il les appelait. Tous trois avaient autant de talent, il le savait, et ce talent qu’ils partageaient pouvait leur assurer le sauvetage de la fille du roi. Ils retrouvèrent, comme leur père l’avait prévu, la trace des soldats qui avaient assaillis le château un peu plus tôt dans la journée sans s’occuper de ceux qui étaient dans la ville voisine. La prétention de Lord Iron de ne pas vouloir se mêler au villageois l’avait privé de l’atout en temps qu’était la progression d’adversaires dans une région peuplé, les secours seraient peut-être arriver à temps pour sauver sa fille et sa femme s’il n’avait était aussi orgueilleux.
Les jeunes louveteaux furent à la hauteur de l’espoir paternel. Ils massacrèrent la moitié des troupes adverses sans être vu une seule fois. Leurs mouvements restant totalement invisibles à l’œil ennemi. Mais malheureusement, il leur fallut bientôt récupérer des munitions, n’en n’ayant plus une. Ils pillèrent alors les cadavres d’archers pris à l’écart, mais par cette manœuvre commirent une grave erreur car elle révéla leur position… La bataille fit alors rage, aucun épéiste ne pouvant se vanter de servir à autre chose qu’à mourir dans cette embuscade à présent équitable. Deux archers succombèrent à la bataille et le troisième quant à lui s’en tira totalement indemne, le seule projectile qui ait faillit l’atteindre ayant été bloqué par son arc en un coup de chance incroyable. Il avait alors fini la bataille avec l’arme d’un de ses frères et au final avait sauvé toutes les femmes…
Lorsque son père et lui revinrent au château, Lord Iron pleura plus encore que lorsque le désespoir l’avait submergé. Sa femme retrouvée, il proposa la main de sa fille au garde qu’il avait pris pour un lâche, celui-ci indiqua alors qu’il était déjà marié et que sa femme valait toutes les jeunes beautés et tous les titres de noblesses. De plus, il flatta les mérite de son fils qui avait vu sacrifiés deux de ses frères dans la bataille et qui avait été le seul à survivre. Ainsi, Lowres Job vit son prénom devenir un nom et ce nom s’alliait à un titre de Chevalier.
Cette histoire est vraie et c’est elle qui a permis aux parents d’Umbre de se rencontrer. Sa mère est une grande historienne sorcière, elle a toujours eu un certain penchant pour les familles de sorciers qui sont restés dans l’anonymat de part la culture sorcière tout en dévoilant des capacités immenses aux yeux des moldus sans employer la magie. Oui, le fait que la magie puisse être employée par les Lowres date du début du vingtième siècle, c’est ce qu’on appelle la plupart du temps des "ignorants". Ils ne sont même pas au courant que la magie coule dans leurs veines.
Lowres Job, le fondateur de cette famille, a dicté un code, écrit et retranscrit sans la moindre faute. Un code qui devait être suivit par tous les membres de la famille… Un code qui étrangement, permit à sa famille de s’illustrer dans le monde de la magie. Car ce code si particulier imposait une conduite honorable et avant tout rentable pour la famille. En bien peu de temps, les connaissances martiales gardaient au sein de la famille vinrent s’ouvrir aux sorciers alors qu’elles étaient défendues aux moldus. Apparut alors un engouement de la part de certains sorciers en Europe pour les arts martiaux. Le combat de moldu paraissait toujours vulgaire à certains, mais la tendance vint à faire passer pour raffiner de savoir ce battre à la manière de sorciers privaient de magie. C’était une sorte de surpassement du confort qu’on possède déjà. Sa famille devint bien vite riche ainsi et put bientôt rejoindre le pays d’origine des Lowres.
Son père c’était installé à Londres depuis quelques mois, lorsque cette jeune et jolie historienne vint le rencontrer. Ils parlèrent tout d’abord de l’histoire familiale, puis peu à peu firent plus amples connaissances… Devinrent amis… Amants… Puis mari et femme… Père et mère.
Erick fut le premier à naître. Il était assez frêle bébé, toujours malade… Mais étrangement devint d’une carrure des plus imposantes lors de l’adolescence, développant une musculature digne des bodybuilders du fait d’une approche assez brutale des connaissances martiales de leur famille… Un point essentiel et obligatoire de l’éducation dans la famille Lowres. Ce premier enfant se révéla être un jeune homme aux facultés scolaires assez limités, cependant il trouva bien vite un travail à la hauteur de sa carrure : batteur dans une équipe de Quidditch.
Vint, deux ans après cet enfant, un charmant nourrisson de sexe féminin. Lola, elle a toujours été en bonne forme, joyeuse et épanouie. Elle l’est toujours mais en plus de cela est devenu manipulatrice et croqueuse d’homme. Adolescente, âgé de deux ans de plus qu’Umbre, elle va de pays en pays grâce à la fortune familiale pour en apprendre plus sur les autres cultures. Elle joue toujours autant avec les hommes et change d’ami plus fréquemment que de vêtements, bien qu’à leurs inverses, les hommes n’aient pas le droit d’être réinvestit de leur fonction passé après lavage.
Puis se fut le tour d’Umbre. Et enfin celui de Luis, né il y a de cela un an… Luis est un bébé des plus beaux, comme tous les enfants de la famille Lowres à vrai dire. Il est des plus calmes et ne pleure que rarement, cependant, lorsqu’il fait un caprice, on peut l’entendre à plusieurs kilomètres à la ronde.
Dès sa naissance, Umbre fut mit à l’écart. Il était né alors que commençaient les problèmes scolaires de son grand frère et que sa grande sœur, elle, se montrait une gamine des moins gérables, toujours en train de crier alors qu’elle n’avait que deux ans. Elle accaparait toute l’attention, refusant dès la fin de la première semaine de vie du bambin que celui-ci soit préféré à elle. Etrangement, lui ne pleurait jamais, ne se plaignait jamais. Déjà, à cette époque, son état mental était semblable à celui d’aujourd’hui : sans la moindre émotion spontanée. Il ne pleurait pas lorsqu’il avait faim, ni lorsqu’il avait mal. Seulement lorsqu’il était en danger réel. Lorsque la présence d’un adulte se faisait nécessaire pour préserver son intégrité physique. Il était déjà capable de remarquer ce genre de chose de manière inconsciente, instinctive. Lorsqu’il se cognait la main, il ne pleurait pas, mais si jamais sa sœur venait le martyriser, alors il se faisait un plaisir de hurler, celle-ci risquant quant à elle de le blesser gravement, tandis que son petit bobo à la main n’allait pas s’infecter.
Il commença à lire tôt, à l’âge de quatre ans il commençait à lire son premier livre et y prit vite goût. A vrai dire, il y trouvait un grand plaisir puisque sa sœur, elle, demandait encore et toujours à sa mère ou à une servante à ce qu’on lui lise une histoire afin qu’on ne lui en lise pas une à lui. A l’âge de sept ans, il commençait à arpenter la bibliothèque de se parents, lieu immense où les documents de la famille Lowres, ceux de l’historienne et les goûts littéraires de ses deux parents se conjuguaient pour ouvrir une mine de savoir inépuisable en apparence. Il lui fallut attendre l’âge de onze ans pour avoir tout lu. Il passait son temps à lire, ses parents étant trop occupés avec leurs autres enfants pour lui prêter grande attention. Il demandait de l’aide aux servants pour s’éduquer lui-même. Il avait lu les livres qui traitaient des coutumes familiales ainsi que de leur art martial et trouva un précepteur très facilement : un oncle.
Celui-ci fut invité par le jeune garçon à l’âge de huit ans et resta sans que son frère ou sa belle-sœur n’en prennent vraiment note. Il avait tout d’abord pitié du petit garçon, mais découvrit bientôt toutes les facettes de sa personne. Il était insomniaque, dormant sur une chaise dans la bibliothèque, un livre ouvert pour seul matelas, ses nuits étant offertes à la lecture. De plus, il avait toujours conscience de tout ce qui l’entourait sans avoir à faire attention, comme si son regard lui offrait une vue de trois cents soixante degrés. Tous ses sens étant tournés vers ce qui l’entourait pour lui offrir cette connaissance de l’espace.
Dès lors, l’oncle appela certains de ses amis pour s’entretenir avec le petit. Ils découvrirent alors chez lui d’étranges capacités. Tout d’abord sa vivacité d’esprit était étonnante, il pouvait réciter un livre qu’il avait lu à la virgule près et pouvait comprendre un raisonnement logique de manière quasi instantanée. Le manque de sommeil lui offrait du temps en plus pour étudier, il avait déjà atteint le niveau d’un élève de troisième année en école privée à l’âge de dix ans et semblait avoir une connaissance instinctive des glyphes, de l’évocation et de la nécromancie. Les rituels, incantations et déductions lui venaient spontanément. Le mettre face à un sortilège d’évocation qu’un étudiant en études post-ASPIC aurait sut contrôler en trois mois était comme le mettre face à un miroir déformant. Il comprenait rapidement là où était la différence avec les sortilèges de base, comment appliquer cette différence et arrivait en deux mois à comprendre comment employer le sort.
Aidé des travaux de la mère du petit, l’oncle découvrit bientôt la vérité. Celui-ci était une sorte de point focalisateur de deux arbres généalogiques très particuliers. L’hypercognitivité spatiale était le fruit du don à l’arc de Lowres Job, son insomnie quant à elle lui venait d’une partie incroyablement infime de sang vampire qui devait remonter à une douzaine de générations. Ca expliquait ce pourquoi, malgré le manque de sommeil, il n’était pas fatigué. Sa faculté intellectuelle s’expliquait facilement du fait de la présence de plus d’une trentaine d’illustres magiciens et ingénieurs dans sa famille. Quant à son affinité pour certains domaines de la magie elle se retrouvait dans nombre de chercheurs dans ces trois domaines dans la branche ancestrale de sa famille. Cet enfant, point focalisateur, était un cas rare, tellement rare qu’il était sans doute unique. Ce n’était pas une réincarnation mais bien le possesseur d’une mémoire génétique de premier plan. Il avait en lui tout le potentiel de ses ancêtres… Il fallait le mettre à profit. C’était une des règles du code familial.
Débuta alors un entraînement physique, dédié à l’art martial familial qui permettait ainsi au jeune homme de disposer d’un corps en bonne forme et capable de surmonter certaines difficultés physiques comme l’obliger le code, et un entraînement magique, où tout le savoir possible fut instruit au jeune homme… L’oncle avait déjà prévu un programme bien précis. Le jeune homme à ses dix-sept ans entrerait à Poudlard où il serait pour la première fois en contact avec le monde extra-familial. Là il obtiendrait son examen avec le plus haut résultat. Alors pourrait commencer son ascension dans le milieu des sorciers… Mais avant cela il devait rester un secret propre aux Lowres, une sorte d’arme secrète. En réalité, ce que voulait cet oncle, c’était mettre son frère et sa belle-sœur en face de leur erreur : ils avaient négligés un enfant qui pourtant était exceptionnel.
Monté sur le tabouret de la salle de répartition, le jeune homme quant à lui n’avait qu’une seule et unique pensée… L’idée de pouvoir encore apprendre, même s’il était largement en avance sur le programme. Il allait pouvoir apprendre sur les sentiments humains et peut-être même, enfin s’en découvrir. Ce n’était pas vraiment un désir motivé par une envie d’être intégré dans un groupe… C’était juste une analyse comme toujours : ça lui serait utile. Le savoir était utile, c’était ce pourquoi il devait l’atteindre. Tout simplement parce que c’était utile.
Particularité (à voir avec les admins sauf pour les persos existants) :
Hypercognitivité spatiale
Insomnie
Hyperactivité cérébrale
Affinité innée avec la magie dans le domaine des glyphes, de l’évocation et de la nécromancie
Grande avance au niveau des connaissances magiques
Groupe (élève, prof, moldu...) : Elève
Maison désirée (pour les élèves) : Serdaigle
Une image de mon personnage au réveil, lorsqu’il n’a pas chaussé ses lunettes noirs, ne s’est pas peigner et n’a pas enfiler une tenue décente à un élève de Poudlard. Les règles ont été lues.