Ojal Mayura

(en construction, je viens de revoir la fin^^')

Nom : Mayura
Prénom : Ojal
Age : 32, peut être plus.


Description physique (2 lignes mini) :

Même la personne la plus observatrice ne pourrait décrire qu'imparfaitement Ojal.
Ojal immobile, Ojal endormie, ce n'est déjà plus elle. Si par hasard elle cesse quelques instants de s'agiter, on ne la remarque plus. Taille moyenne, physique passe-partout, cheveux bruns, yeux noirs, elle passe inaperçue. Mais qu'elle reprenne vie et on ne peut plus l'ignorer.
Elle ne peut se définir que dans le mouvement. Dans ce mouvement constant qui l'anime.

Son visage change sans cesse, et ce n'est qu'en cumulant un certain nombre de mimiques que l'on peut affirmer qu'elle a un visage semblable à ceux des madones italiennes de Crivelli.

Même sa façon de se déplacer étonne. Elle semble en effet avoir abandonné l'idée que la ligne droite est le plus court chemin entre deux points. On la dirait toujours tiraillée par l'envie de s'écarter de sa route.
Elle ne marche pas, elle sautille. Elle danse, elle hésite et tangue, elle flotte.
Tout son monde semble être sur des ponts branlants qu’elle hésite parfois à franchir.



Caractère (2 lignes mini) :

Son esprit est torturé par le bonheur, en proie à une violente dispute entre le rire et le sourire, et son goût pour le bonheur est exceptionnel. Une mangemort pour le moins atypique, même si elle ne voit pas où est la différence entre elle et les autres.
D'une bonne humeur toujours égale, elle pourrait en définitive passer pour une gentille oie blanche.

Mais elle a quelque chose de plus. Quelque chose comme un grain de folie. De la fantaisie, en somme.

D'abord, elle a une sainte horreur du silence. Et, fidèle à cette religion, elle parle constamment. De n'importe quoi. A n'importe qui, et surtout à elle même, car il faut bien avouer que très peu de gens résistent au feu roulant de ses paroles dénuées de sens.
On pourrait croire qu’Ojal est légèrement schizophrénique. Or, il n'en est rien. Elle sait parfaitement qu'elle n'est qu'une. Même si parfois elle se sent plus Trinité.

C'est une artiste, en quelque sorte. Une artiste de la pire espèce. Le monde : voilà sa toile. Ses mains, son esprit, son rire : voilà ses couleurs. Elle peuple sans sourciller l'espace de son imaginaire. La limite entre le rêve et le réel a disparu depuis bien longtemps. Elle est terre à air.
Chaque arbre porte une chimère, chaque maison abrite un génie, chaque nuage porte une sirène. Mais elle ne craint pas leurs chants, puisqu'ils viennent d'elle. Et ça, elle en est assez étrangement consciente.
Derrière chaque souffle de vent, elle imagine une danse complexe de fées. A l'origine de chaque étoile, elle se figure qu'un oiseau a arraché un bout de soleil.
Si l'on veut, c'est une animiste déjantée.



Histoire (10 lignes mini) :

Ojal regardait d'un air légèrement narquois l'homme tenter d'arriver jusqu'à elle. Son escalade était laborieuse, gêné par le sol rouge qui se désagrégeait sous ses pas. Quand enfin, suant et essoufflé, il arriva au sommet, tout ce qu'il réussit à dire fut un :

-" 'soir" étouffé.

A une telle marque de politesse, de savoir vivre, et surtout parce que ça lui permettait de parler, Ojal ne résista à l'envie de répondre.

-"Bonsoir, bonsoir ! Oui, en vérité, ce soir est bon. Enfin, plutôt étrange, non ? Il manque certaines étoiles je crois !"

Tentant vaguement de reprendre son souffle, l'homme remarqua à peine l'étrangeté de la réponse à sa simple salutation. Il mit ça sur le compte de son imparfaite compréhension de l'hindi.
Car oui, autant la jeune femme était clairement une autochtone, autant l'homme était visiblement européen. Mais ces considérations ethniques n'intéressaient pas Ojal. De toute façon, elle semblait captivée par quelque chose d'autre. Quelque chose au-delà du cours du Gange
qui s'étalait à ses pieds.
Mais, quand l'homme fit mine de s'asseoir sur le sol bosselé, la voix d’Ojal se fit à nouveau entendre.

-" Dites-moi, avez-vous la moindre idée de ce sur quoi vous êtes assis ?"

Surpris, l'homme se releva.

-"Euh...non...je devrais ?"

Vanth se retourna franchement vers l'homme, aussi étonnée que si elle était devenue poule et l'homme couteau.

-"C'est un stupa !"

-"Un ?"

C'est vrai qu'après tout, si il était étranger, il ne pouvait pas savoir.

-"Un temple, en quelque sorte. Un lieu qui est sensé vous attirer au sacré."

-"Oh..."

Visiblement, l'homme s'en foutait éperdument.

-"Si vous êtes perchée dessus, j'peux bien m'y asseoir !"

Rieuse, Ojal choisit de passer outre le ton agressif de l'homme, et se penchât pour ramasser une poignée de terre, vestiges d'antiques briques crues.

-"Pour moi, c'est différent ! Il m'appartient !"

Son ton était véhément. Comme si elle voulait enlever à l'étranger toute idée de contestation. Ce stupa lui appartenait. Ainsi que tous les autres, où qu'ils soient. C'était son bien. Inaliénable. Immuable. Solides. Beaucoup plus solides que sa famille. Les stupas non plus n'ont rien à faire des tensions des hommes. Solides.
Dans un grand éclat de rire, Ojal lançât la poignée de terre le plus loin possible. Et, éclatant de rire dans la ténèbre flamboyante (si, si, c'est possible) qui s'installait, elle dévala la pente, cherchant à rattraper la poussière rouge avant qu'elle n'atteigne le sol. Mais voilà, Ojal n'était pas assez rapide. Et la poussière se mêlât tristement à la terre. Ne s'avouant pas vaincue pour autant, Ojal se laissa tomber à genoux et se mit à trier systématiquement le sol. Le temps que l'homme abandonné au sommet du stupa ne la rejoigne, Ojal avait déjà réuni dans sa main une petite motte de terre.
Remontant à toute vitesse le monticule, elle planta l'homme sur place (faut préciser que lui était sérieusement fatigué de ces allers-retours) et revint à sa place initiale.
La raison du comportement d’Ojal ? Simple ! Jeter la terre lui avait plu. Donc, elle recommençait. Et, par mesure de précaution, elle avait recherché ce qu'elle avait balancé. On ne sait jamais, ça aurait pu changer quelque chose à l'amusement d’Ojal.
Ce manège durerait jusqu'au jour, l'homme le sentait. De guerre lasse, et n'ayant pas forcément envie de s'interroger sur la nature de la folie ce soir là, il s'en fut.

__________

Sur le port, une grande silhouette vêtue de voiles vaporeux tremblait de froid au contact de cette neige violente qui brouillait les façades des entrepôts. Tout autour d'elle, de multiples oiseaux aux couleurs vives voletaient, étrange et prenant ballet de rouge, de jaune, de bleu.

Biens sûr, ça c'était la vision des choses d’Ojal. Autour d'elle, nuls oiseaux. Elle était emmitouflée dans un énorme manteau (c'est pas tant qu'elle craigne le froid, mais c'est par principe). Et il ne neigeait même pas ! Mais ces belles choses vivaient dans son imaginaire, et ça lui suffisait.

-"Dites-moi, mes touts beaux, où est-on sensés aller ? Il faudrait peut-être penser à se mettre à l’abri de ce froid. C'est dommage, la neige, finalement c'est joli."

Précisons aussi que pour elle, la neige est jaune. Strictement jaune. Quoi que vous disiez, elle restera de cette belle couleur safran.

Ses valises à terre, Ojal tourna la tête vers la droite. Puis vers la gauche. Deux rues, deux chemins. Pas de but. Elle continua quelques instants son manège, jusqu'à ce qu'elle commence à avoir la tête qui tourne.

-"Vous vous décidez, oui ? Oh ! Je vois, tout n'a pas été fait dans les règles !"

Riant, Ojal se laissant tomber sur le sol boueux du quai, et d'un doigt dessinât dans le ciel une grande fenêtre.

-"Bien, si il y en a plus qui passent par la gauche, j'irais à gauche."

Et là...Ojal eut beau plisser les yeux, il fallait bien se rendre à l'évidence, les oiseaux avaient disparus.
Quelques instants, elle pensât les rappeler bruyamment. Mais elle se contentât de secouer la tête en riant. Ils finiraient bien par revenir, ils revenaient toujours. Apparemment, ils ne devaient pas supporter de vivre loin d'elle.
Mais Ojal ne se releva pas. Et même son rire s'arrêtât.
Quelque chose de lointain lui revenait, comme s'engouffrant dans la brèche laissée par les oiseaux.
Etait-ce la neige ? Le paysage ? La position ? Ou un simple hasard ?
Soupirant, tentant de chasser cette réminiscence qu'elle n'avait pas appelée, Ojal resserra autour d'elle son énorme manteau bleu, et se releva péniblement. Mais les souvenirs restaient, inébranlables. Comme si, fatigués d'avoir toujours été loin de cette mémoire à laquelle ils appartenaient, ils posaient enfin leurs valises débordantes.
Ojal avait vaguement conscience (oui, ça lui arrive, dans les cas critiques) qu'il faudrait un jour les accepter tels quels. Et supprimer les oiseaux.

Un éclat vert citron attira son regard. Pour l'instant, les oiseaux étaient revenus. Le sourire s’était raccroché aux lèvres de Ojal, comme si il n'en était jamais partit. Portant ses mains à sa bouche, elle touchât ce sourire qui lui avait presque manqué.

-"Enfin de comptes, bienvenue à la maison."

Bienvenue Ojal Mayura !

Je te souhaite un bon jeu parmi nous et je te dit que ta présentation est superbe !

Bienvenue, même si elle n'est pas encore terminée, ta présentation est super.

Je suis d'accord avec les autres... en plus je trouve ça assez original! Bienvenue à toi! Et continue bien ta présent ^^

Voilà la fin ! Avouez, vous étiez impatients ^^!
Bon, si y'a un truc pas clair (vu comme je suis partie dans mes délires, c'est fort possible) dites le moi !


Installée confortablement, au milieu de ses nymphes préférées, quelques vestales s'occupant du foyer pour toute l'éternité de cette soirée.

-"Et bien, entrez, maintenant. Le froid est partit, et si mes oiseaux ne vous gênent pas..."

Et les souvenirs apparurent, korrigan, pashittu, satyre et poulpiquets. Et tous s'installèrent en rond autour du fauteuil dans lequel Ojal s'était affalée. Discrètes, les nymphes se retirèrent, tandis que les vestales se contentaient de tisonner le feu silencieusement.

-"Au premier d'entre vous. Alors, nous disons, il était une fois..."

Un satyre, pattes de chèvres et baies de rigueur, se leva précipitamment.

-"Au bout de ce voyage sur la mer qu'on ne moissonne pas, la jeune fille aux yeux ennuagés touchât de son pied les rivages si lointains, amarrage de sa nouvelle vie..."

Si Ojal était d'une patience à toutes épreuves, ce n'était pas le cas du korrigan, qui se jeta sur le satyre, lui coupant toute possibilité de finir sa tirade homérienne.

-"Et elle était chez elle. Parce qu’elle l’avait choisit. En toute connaissance de cause..."

Soudain, ce fut au tour du korrigan d'être jeté à terre, sous le rire d'autosatisfaction du muselé précédant. Deux poulpiquets venaient de s'asseoir sur sa figure.

-"Si on commençait par le commencement, hein ? Ou par le début, on est pas regardants !"

Les deux poulpiquets parlaient de concert, sans se préoccuper plus que ça de la chose qui bougeait sous leurs fesses. Ojal, presque sérieuse, les écoutait avec attention.

-"Tout d'abord, je crois qu'on peut le dire, au début, la lumière fut. Enfin, une petite lumière, pas bien grande, pas bien forte, mais brillante, constante. Une petite lumière née d'une nuit. Heureusement pour elle, cette petite lumière avait droit à une montagne sur laquelle se poser. Et la montagne et la lumière allaient de concert, s'aidant l'un l'autre, s'éclairant, se confortant dans leur complicité insouciante. Cette insouciance, la montagne la perdit bien vite. Mais pas la lumière. Comme si celle-ci avait aspiré toute la fantaisie de son acolyte."

Ojal acquiesçât. Pour l'instant, ses esprits ne brodaient pas trop. Ce qui finalement l'agaçait.

-"Tout ça, parce que pendant une malheureuse nuit, la petite lumière faillit se faire moucher. La petite lumière était déjà bien grandette. Peut-être une huitaine d’années. Enfin, tout ça, c'pas grave, le fait important, c'est qu'elle rencontra pour la première fois l’Incompréhension. Tout ça parce que sa lumière n’était pas de la même couleur que celle des autres. Tout ça parce qu’elle brûlait différemment. Elle dérangeait, par sa manière d’être, par ses paroles, par sa…folie. Longtemps, sa famille cru même qu’elle n’était même pas une lampe magique. Mais elle l’était. Pourtant, ils la rejetèrent, la cachèrent, secret honteux, nature pervertie. Bateau fracassé contre le roc, à cette lumière, elle ne pouvait substituer une fausse flamme."

Emportés dans leur récit, les poulpiquets ne virent pas venir le formidable coup que leur assenât le korrigan. Sonnés, étendus à terre, les poulpiquets étaient bien en peine de finir leur numéro de duettiste.

-"Bon, abrégeons. Elle erra un certain temps, cherchant quelqu’un qui l’accepterait."

Mais il semblait qu'une malédiction plane sur ce pauvre korrigan. Jamais on ne lui laissait dire plus d'une phrase. En effet, le pashittu venait de se lever.

-"La lumière appelle l’ombre, comme elle la boit. Et quelqu’un l’acceptât. Quelque soient ses motivations, elle accueilli cette vie comme autrefois elle accueillait la mousson bienfaitrice."

Le pashittu se tut. Il s'effaçait. Comme tous les autres êtres présent d'ailleurs. Leurs contours devenaient flous, brouillés. La pluie des larmes d’Ojal les martelait. Et ce fut un éclat de rire qui les séchât.

-"Et maintenant que vous êtes tous là, qu'allez-vous faire ? Vous égayer dans la nature, je suppose !"

Et, si la pièce prit soudain des allures irréelles de savane bretonne, Ojal n'y fit pas attention. Au creux du palmier dattier mangé par la mousse, elle s'était endormie, laissant libre ses oiseaux.


Particularité : elle n’est pas particulièrement douée pour la magie, mais serait il possible d’en faire une voyante (une sorte de pythie, quoi, aux prédictions suffisamment absurdes pour être toujours vraies^^)
Groupe (élève, prof, moldu...) : Mangemort


J’ai lu les règles ! (C’est ça qu’il faut dire ?^^)

Ca , c'est se que j'appelle une présentation super. encore sous le coup de l'émotion ^^.

Superbe!
Je n'ai rien à redire!
Oui, tu as bien dis la phrase magique!^^

Bien que tu sois une ennemie directe, je te souhaite sincèrement la bienvenue!

Merci à tous !

Bon, je viens de me rendre compte que c’était assez confus mon histoire (c’est tout moi, ça).

Bon, alors pour ceux qui veulent du concret :

Spoiler:

Et pour les autres...ben , débrouillez-vous !^^
Que dire d’autre, ah, oui, Ojal veut dire « la Vision » et Mayura « l’Illusion universelle » en hindi !

Euh....suis je validée ?

he, he... bonne question!^^
Oui!

Par contre.. enfin dis-moi si je me trompe mais.... tu nous a pas dit.... qui est sur ton avatar ?

AAAAAHHH!
Mais quel idiot!
Joli mes débuts de modo.... j'ai oublié de vérifier ça...

*cherche une excuse*

Euh... j'étais totalement subjugué par sa fiche alors.... bah je suis passé dessus!

Désolé, Ojal tu nous édites ça s'il te plait?

Bienvenue!
Si tu as des questions ou autre n'hesite pas. Fiche très origninale! J'ai mis du temps à comprendre que les korrigans et les autres créatures racontaient l'histoire de ton perso je l'avoue lol ^^. Il aurait été plus simple que tu édites plutot que de mettre la suite dans un autre message fin bon ce n'est pas grave ^^.
Tu as mis la phrase magique mais tu n'as pas signé les règles ^^ je pense bien que tu les as lu mais bon...
Les modos: vous l'avez validé ou non? ( j'ai pas tout suivi)

Moi... c'est moi qui l'ai validée.
Fallais pas?

ba moi j'ai pas validé, mais apparement tonks l'a fait....

*euh j'ai pas tout suivit non plus je te rassure XD*

j'crois qu'il fallait attendre que tout soit ok pour valider tonks XD

Non je ne te contredis pas Tonks ne t'inquiete pas ^^
je voulais juste savoir avant de mettre le groupe ^^.

ce n'est pas grave le plus important a été fait, l'avatar n'est qu'une banalité.

bienvenue parmis nous

Bienvenue !

Bienvenue...j'ai toujours pas compris comment et pourquoi elle est avec Vous-Savez-Qui, d'autant qu'elle est trop jeune pour l'avoir connu pendant sa gloire mais... Amuses toi bien (ce dont je ne doute pas)

ahlalalala ! si j'ai pas dis qui était sur l'avatar, c'est que....je n'en n'ai aucune idée !

Pour ce qui est de son "affiliation" à l'autre rigolo ( uuups, je commence mal), cela vient surtout du fait qu’elle est assez secouée (pour ne pas dire complètement folle), que donc on l’a mis à l’écart de la société, et qu’elle s’est embringué là dedans (le seul qui l’acceptait)….un peu comme pour les sectes, quoi !^^

Sinon, son rôle de pythie est accepté ?

bienvenu

Pythie, hum...heu en français ?

Mdr pourquoi pas, moi je suis d'accord si tu t'en abuses pas, je te fais confiance, mais j'aimerai que Sev' donne son avis.

Reste le problème de l'age, tu ne peux pas avoir été recrutée par Voldy lui-même à 10 ans

J'avoue que j'avais pas fait attention à l'age
Pythie?
Je suis d'accord pour le don mais pas d'abus!

Bienvenue

Et ben on va lui mettre une bonne dizaine d'années de plus, voilà, c'est réglééééé !

Ba, vous inquiétez pas, de toute façon, personne comprends jamais rien à ce que j'écris (même pas moi^^), alors mes prédictions...